vendredi 31 octobre 2014
jeudi 30 octobre 2014
Les experts auront déduit
Certaines phrases viennent au fil du clavier
comme un gimmick, un leitmotiv,
en jouant avec l'index de la main gauche ,
la joue posée sur le poing droit
en écoutant The boxer de Simon and Garfunkel.
Les experts auront déduit que je suis gaucher.
comme un gimmick, un leitmotiv,
en jouant avec l'index de la main gauche ,
la joue posée sur le poing droit
en écoutant The boxer de Simon and Garfunkel.
Les experts auront déduit que je suis gaucher.
A quoi ressemblait le clown ?
A quoi ressemblait le clown lorsqu'il était enfant ?
Il n'avait peur de rien.
Seulement, quelque chose l'effrayait...
Il n'avait peur de rien.
Seulement, quelque chose l'effrayait...
mercredi 29 octobre 2014
mardi 28 octobre 2014
lundi 27 octobre 2014
Je souhaite plus que tout être touchée en même temps que je vise.
Je photographie le privilège, l'évanescence — l'improbable ou la beauté — j'y cherche l'émotion et la quête en est d'autant plus désespérante. Souvent j'envie ceux qui savent photographier la vie. Moi, je la fuis — je pars de rien — je ne témoigne de rien — j'invente une histoire que je raconte pas, j'imagine une situation qui n'existe pas — je crée un lieu ou j'en efface un autre, je déplace la lumière — j'espère le hasard et je souhaite plus que tout être touchée en même temps que je vise.
Sarah Moon
dimanche 26 octobre 2014
samedi 25 octobre 2014
vendredi 24 octobre 2014
jeudi 23 octobre 2014
mercredi 22 octobre 2014
mardi 21 octobre 2014
lundi 20 octobre 2014
dimanche 19 octobre 2014
Je pourrais remplacer un mot par un autre
Il faut toujours une séparation d'avec les autres gens autour de la personne qui écrit des livres. C'est une solitude essentielle. C'est la solitude de l'auteur, celle de l'écrit. Pour débuter la chose, on se demande ce que c'était ce silence autour de soi. Et pratiquement à chaque pas que l'on fait dans une maison et à toutes les heures de la journée, dans toutes les lumières, qu'elles soient du dehors ou des lampes allumées dans le jour. Cette solitude du corps devient celle inviolable de l'écrit. Je ne parlais de ça à personne. Dans cette période-là de ma première solitude j'avais déjà découvert que c'était écrire qu'il fallait que je fasse. J'en avais déjà été confirmée par Raymond Queneau. Le seul jugement de Raymond Queneau. Cette phrase : "Ne faites rien d'autre dans la vie que ça, écrire." écrire, c'était laz seule chose qui peuplait ma vie et l'enchantait. Je l'ai fait. L'écriture ne m'a jamais quittée.
Marguerite Duras / Ecrire/ 4 de couv/ Folio 2754
samedi 18 octobre 2014
vendredi 17 octobre 2014
jeudi 16 octobre 2014
mercredi 15 octobre 2014
Il faut passer cinquante ans à dessiner des chevaux
Je lui ai rappelé ce qu'affirmaient les anciens maîtres de Shîraz et Hérat : que pour être à même de dessiner un cheval tel qu'il est vu par le regard de Dieu, il faut passer cinquante ans à dessiner des chevaux, et qu'en outre le meilleur dessin de cheval doit pouvoir être exécuté dans l'obscurité complète, car le maître authentique, au bout de cinquante ans, est tout à fait aveugle,et sa main dessine toute seule.
Orhan Pamuk / Mon nom est rouge
mardi 14 octobre 2014
lundi 13 octobre 2014
dimanche 12 octobre 2014
samedi 11 octobre 2014
vendredi 10 octobre 2014
jeudi 9 octobre 2014
mercredi 8 octobre 2014
mardi 7 octobre 2014
La chasse des anges
La photographie c'est la chasse, c'est l'instict de chasse sans l'envie de tuer. C'est la chasse des anges... On traque, on vise, on tire et clac, au lieu d'un mort, on fait un éternel.
Chris Marker (trouvée sur le site de Joelle Verbrugge)
lundi 6 octobre 2014
Si j'ai 59 ans 2 mois et un jour
Quand je fais des photos, ou que ce soit, si j’ai 46 ans, 2 mois, 16 minutes et 20 secondes c’est le temps que ça m’a pris pour faire cette photo. C’est l’accumulation des expériences et des cultures qui font que j’ai fait justement cette image à ce moment là.
Bernard Plossu
dimanche 5 octobre 2014
Je ne cherche pas à savoir pourquoi
Je me souviens par exemple que , dans les premiers magazines d'actualité que j'avais eus dans les mains vers l'âge de dix ans et que je lisais en cachette, j'étais tombé sur la photo d'une jeune femme jugée aux assises pour avoir tué son amant, un étudiant en médecine. Ce visage m'avait tellement imprégné que, des années plus tard, je l'ai reconnue un jour où je marchais rue du Dragon. Je ne cherche pas à savoir pourquoi ce visage m'a frappé, ce qui m'importe, c'est qu'il me projette dans une rêverie.
Patrick Modiano dans Télérama 3377 du 01-10-2014
samedi 4 octobre 2014
C'est émouvant d'avoir des lecteurs
C'est émouvant d'avoir des lecteurs. C'est merveilleux, on a l'impression qu'on peut communiquer. En fait, à chaque livre, il se passe ce drôle de phénomène, un peu désagréable : quand vous avez fini arrive un moment brutal où le livre veut littéralement couper les ponts, se débarrasser de vous. On ne peut pas être son propre lecteur. Votre livre terminé est devenu un objet, une sorte de magma un peu pâteux, une masse informe dont vous avez une vision de détails, mais pas une vue d'ensemble. Et c'est le lecteur qui va le révéler, comme cela se passe en photographie. Le livre n'appartient plus à celui qui l'a écrit mais à ceux qui le lisent.
Patrick Modiano -Télérama 3377/ 01/10/14
vendredi 3 octobre 2014
jeudi 2 octobre 2014
mercredi 1 octobre 2014
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