Les paysages éphémères

Ne néglige la voix d'aucun arbre, d'aucune eau

Joue le jeu
Menace le travail encore plus
Ne sois pas le personnage principal
Cherche la confrontation
Mais n'aie pas d'intention
Évite les arrière-pensées.
Ne tais rien
Sois doux et fort
Sois malin, interviens et méprise la victoire
N'observe pas, n'examine pas mais reste prêt pour les signes, vigilant
Sois ébranlable
Montre tes yeux
Entraine les autres dans ce qui est profond
Prends soin de l'espace
et considère chacun dans son image
Ne décide qu'enthousiasmé
Échoue avec tranquilité
Surtout aie du temps et fais des détours
Laisse toi distraire
Mets toi pour ainsi dire en congé
Ne néglige la voix d'aucun arbre, d'aucune eau
Entre où tu as envie et accorde toi le soleil
Oublie ta famille, donne des forces aux inconnus
Penche toi sur les détails
Pars où il n'y a personne
Fous-toi du drame du destin
Dédaigne le malheur
Apaise le conflit de ton rire
Mets- toi dans tes couleurs
Sois dans ton droit
Et que le bruit des feuilles devienne doux
Passe par les villages
Je te suis

Peter Handke

Par les villages

texte trouvé sur Internet

La mise en page est personnelle

Pour ne pas attraper la mort

Être banc

Par temps gris

Il n'a pas un prénom de fleur

 

Il a un prénom de fleur
A les cheveux qui s'en vont
Et ses grosses mains d'étrangleur
Sentent le savons
Hyacinthe, Hyactinthe

 

J'lui confirai pas ma soeur
J'refuserai sont parapluie
Et j'prendrai pas l'ascenseur
Tout seul avec lui
Hyacinthe, Hyacinthe

 

Même s'il sent la camomille
Même s'il propose des cachous
Même si j'me sens en famille
En présence d'un fou
Hyacinthe

 

Il a un rire de fillette
Quand un oiseau du seigneur
Dans ses grosses mains d'étrangleur
Vient manger des miettes
Hyacinthe, Hyacinthe

(...)

 

Hyacinthe
Thomas Fersen

Le cri de la langouste

Bleus

Marie

Dans le blanc des yeux

Eloge de l'ombre

Une photo, te plait

On frimait vers les pétunioves / All mimsy were the borogoves

Profiter de la lumière

Quoi ?

Il n'y a pas que les arbres

Deux vieux copains

Comme si l'un d'eux voulait s'échapper

Au loin, le cri des oies

A quatre mains

Passer au rouge

Jour de pluie

Chercher les limites

Il dit ressembler à Jacques Chirac

Mon FM2 cligne encore de l'oeil

Photo Frédéric Martin

Nous, quand on rigole, ça donne ça

Frédéric Martin

Que personne ne bouge

Apprendre, lire, apprendre encore et photographier

(...) Photographier le visage des gens, c'est comme les rencontrer. Le visage concentre toute la vie. Donc, en rencontrant d'autres personnes, en faisant face à leur visage, on leur envoie notre énergie et, en retour, on reçoit la leur. On entre dans une relation. C'est cela prendre une photo, je pense. (...)

On vous regarde

Photo Frédéric Martin

C'est un peu l'ouest du milieu

Qu'attend-il ?

L'heure du coup de feu

Tourner le dos et continuer