Safari bourbonnais

 

Le temps des semailles

 

Trois arbres d'argent

 

Juste un cri

 

Mon doigt a fourché

J'ai voulu trier les liens de "Vers d'autres cailloux" , mon doigt a fourché et tout a disparu. 

C'est bien de temps en temps une mise à zéro.

Alors...

Si vous aimez des sites particuliers, faites moi signe.

Des lignes et de la lumière

 

Une pointe de jaune

 

Proche du but

 

Paysage aux chamallows

 

Mais on oublie la détresse de son voisin

Je cherche un mur pour pleurer
Je cherche un mur pour pleurer
On ne pleure plus, paraît-il
On avale tout, c'est facile
On ne dit plus rien
Lorsqu'on vous crache dessus
On reste serein, la colère
C'est mal vu
On est poli, poli
On tend son cul, merci merci

Je cherche un mur pour pleurer
Je cherche un mur pour pleurer
On ne s'aime plus, paraît-il
On dit que l'amour est fragile
On est très moderne,
On laisse sa liberté

Mais on fait les poches
Aussitôt le dos tourné

On est copain, copain
On ne se raconte rien, plus rien

Je cherche un mur pour pleurer
Je cherche un mur pour pleurer
On connaît tout par le journal
Mais les mots, ça ne fait pas mal
On est toujours plus ému
Par ce qui est loin
Mais on oublie la détresse
De son voisin

On est bistrot, bistrot
On ne se connaît pas trop, pas trop

Je cherche un mur pour pleurer
Je cherche un mur pour pleurer
On mélange les accidents,
Les princesses et leurs prétendants
On ne dit plus rien
Lorsque des enfants ont faim
Mais on ouvre sa bourse
Pour sauver des chiens

On est toutou, toutou
On a bon cœur, c'est tout, c'est tout

Je cherche un mur pour pleurer
Je cherche un mur pour pleurer
On ne pleure plus, paraît-il
On rigole, c'est plus facile
On n'écoute plus

Les poètes, les errants
On leur dit "Taisez-vous,
Vous n'êtes pas marrants."

On est télé, télé
On est si fatigué de penser

Je cherche un mur pour pleurer
Je cherche un mur pour pleurer
On va à la messe, au caté
Ou bien on bouffe du curé
Mais on chante en chœur
Il est né le divin enfant
On va tous ensemble au muguet
Quand il est blanc

On est païen, païen
Dieu reconnaîtra les siens, c'est bien

Je cherche un mur pour pleurer
Je cherche un mur pour pleurer
On est toujours comme on n'est pas
Un jour c'est triste, un jour ça va
On essaye bien
Mais on n'a jamais le temps
On croit tenir la fleur
Mais on meurt mécontent

On est paumé, paumé
Et si on pouvait s'aimer, s'aimer

Être ensemble pour pleurer
Avoir le temps de pleurer...

Anne Sylvestre - Un mur pour pleurer (1974)

 

 Ici pour écouter

Temps gris

 

Emmitouflé

 

De la tête au pied

 

Un brassband de grues

 On dit que la grue trompette

Période floue

 

A terrain découvert

 

Portrait de groupe

 

Réunion

 

La fin des chênes

 

La fin des chênes

 

Cette si petite planète

 

C'était l'été

 

Tout un monde

 

Un soir, alors qu’elle était partie faire des courses, elle en était revenue avec une brassée de cosmos.

Yōko Ogawa,

 La Désagrégation du papillon,
traduction de Rose-Marie Makino,
in Œuvres, tome I,
Actes Sud, 2009, page 13)

Vers la lumière

 

Après la pluie

 

Un hasard favorable

Ce que je fais n'est pas un travail mais une  tâche. Je l'accomplis où que je sois, quoi que je fasse, accoudé au zinc, l’oreille tendue vers la conversation voisine ou attentif au murmure du vent en haut du palmier qu'il y avait devant la terrasse de l'hôtel, à Majorque, ou quand je marche dans un wagon du métro, que je retire avec soin les fleurs fanées du jasmin buissonnant dans le jardin de Lisbonne. (...) Le travail a un but, une direction, un début et une fin. La tâche est menée à bien à tout moment, elle se suffit à elle même et ne semble suivre aucun axe précis, c'est pourquoi tout imprévu qui entrave le travail lui est profitable. Dans cette tâche, il n'est aucun contretemps qui ne devienne un hasard favorable. Quand tu ne t'y consacre pas, la tâche se réalise toute seule.

Antonio Muñoz Molina

Un promeneur solitaire dans la foule

éd. Seuil

page 210

Palier

 

Prendre le chemin des étoiles

 

Une taupe aux oreilles d'ours

 

Aurore Mercier

Il y a quelques années , nous avons fait ensemble quelques centaines de photos alors que sa grossesse rimait avec cancer. Nous nous sommes dits que c'était le bon moment pour partager cette image.

 

Retour à Montmorency

 Entre janvier et mars 2000, j'ai mené un projet photographique avec des résidents du service de gériatrie de l'hôpital de Moulins.

Retour sur cette expérience émouvante.

Je publierai au fur et à mesure des traitements .

Se remettre au vert

 

Hirondelles sous la pluie