dimanche 27 décembre 2015

Gyula Halàsz sur l'épaule

Brassaï, pseudonyme de Gyula Halász, né le 9 septembre 1899 à Brașov et mort le 8 juillet 1984 à Beaulieu-sur-Mer, est un photographe hongrois, également dessinateur, peintre, sculpteur et écrivain. Wikipédia

vendredi 25 décembre 2015

A force de lire

A force de lire on finit par comprendre qu'à force de lire on finit par comprendre.
Jacques Beaudry 

mardi 8 décembre 2015

Voyager dans les livres

Nicolas Bouvier parle et je voyage dans les livres. Dans les siens, dans les miens, dans ceux de la bibliothèque avec lui, Henri Calet, Albert Londres, Claude Lévi Strauss, Raymond Depardon, Wim Wenders et quelques autres.

Le voyage est une aventure, l'écriture en est une autre. L'écriture du monde nécessite une grande attention; c'est pourquoi Nicolas Bouvier écrit très lentement. Car le monde mérite beaucoup d'égards. Pour le dire, il faut ajuster les mots comme un cordonnier le cuir fin au mollet d'une marquise. Et si l'usage du monde use son homme, c'est en toute connaissance de cause. Citant le vers magnifique de Vladimir Holan: "Il y a le destin, et ce qui ne tremble pas en lui n'est pas solide", il confesse que pour lui, la vie a toujours été un grand tremblement.

Torse

 du latin thyrsus, tige des plantes

vendredi 4 décembre 2015

mercredi 2 décembre 2015

Avec des mots simples

Nous sommes les enfants,
Les enfants de la Terre
Vous qui êtes nos parents
Pourquoi préparez vous la guerre ?

Nous ressemblons aux fleurs
Le soleil et les larmes
Nous font de toutes les couleurs
Et nous naissons tous sans armes

Nous héritons vos solitudes
Vos coups de chance, vos revers
Nous héritons vos habitudes
Ou bien sommes nous vos contraires

Nous sommes vos enfants
Nous aimons notre Terre
Mais vous vivez en ignorant
Et la Nature et la misère

Nous vous remplacerons
Préparez nous un monde
Où enfin nous puissions
Tous enfin danser une ronde

N'écoutez plus les cris d'alarme
Faites taire vos ambitions
Ne nous mêlez pas à vos drames
A vos haines ou vos passions

Nous sommes les enfants
Les enfants de la Terre
Vos égoïsmes inconscients
Nous rendent peu à peu sectaires

Vos cœurs indifférents
Par la faim nous enterrent
Ou bien il font jaillir nos sangs
Qui se mêlent à la poussière

Vous êtes tous des nomades
Des idées et des sentiments
Mais ne nous rendez pas malades
Avec la violence et l'argent.
 Noël Delmat
Disque Etranger/Etranger

Eva, encore