jeudi 12 janvier 2012

Mouru

Son grand-père qu’elle ne voit plus ; fréquemment, dans le jardin, des cadavres de petits animaux… Agathe commence à se pencher sérieusement sur la question : je moure… tu as mouru… elle est mortre… Le mystère semble au moins aussi difficile à conjuguer qu’à élucider et, contrairement à mon habitude, je préfère en l’occurrence ne pas la reprendre et la laisser tâtonner encore un moment.
Eric Chevillard / L'autofictif / Jeudi 12 janvier 2012

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