samedi 29 août 2015

Les fils de Dieu


1 commentaire:

  1. Le surnaturel des fils ...
    La première idée qui m'est venue c'est ce texte de Giovanni Verga que j'ai mis en version originale ainsi que la traduction que j'en ai faite. Mais attention, les italiens disent: "traduttore traditore"

    IL TELEGRAFO VISTO DA UN CONTADINO (nel 1866)

    Padron Cipolla lo sapeva lui perché non pioveva più come prima. - Non piove più perché hanno messo quel maledetto filo del telegrafo, che si tira tutta la pioggia, e se la porta via. - Compare Mangiacarrubbe allora, e Tino Piedipapera, rimasero a bocca aperta, perché giusto sulla strada di Trezza c'erano i pali del telegrafo; ma siccome don Silvestro cominciava a ridere, e a fare ah! ah! ah! come una gallina, padron Cipolla si alzò dal muricciuolo, infuriato, se la prese con gli ignoranti, che avevano le orecchie lunghe come gli asini.' - Che non lo sapevano che il telegrafo portava le notizie da un luogo all'altro; questo succedeva perché dentro il filo ci era un certo succo come nel tralcio della vite, e allo stesso modo si tira la pioggia dalle nuvole, e se la portavano lontano, dove ce n'era più di bisogno; potevano andare a domandarlo allo speziale(1) che l'aveva detta (2); e per questo ci avevano messa la legge che chi rompe il filo del telegrafo va in prigione. Allora anche don Silvestro non seppe più che dire e si mise la lingua in tasca.
    « Santi del Paradiso! si avrebbero a tagliarli tutti quei pali del telegrafo, e buttarli nel fuoco! » incominciò compare Zuppiddo.

    GIOVANNI VERGA. I Malavoglia. Mondadori, Milano.


    Le télégraphe vu par un paysan ( en 1866)
    Maître Cipolla le savait lui pourquoi il ne pleuvait plus comme avant. - Il ne pleut plus parce qu'ils ont mis ce maudit fil du télégraphe, qui attire toute la pluie, et l'emporte. - Compère Mangiacarrubbe alors, et Tino Piedipapera, restèrent bouche bée, parce que juste sur la route de Trezza il y avait les poteaux du télégraphe ; mais comme don Silvestro commençait à rire, et à faire ah ! ah ! ah ! comme une poule, Maître Cipolla se leva du muret, en colère, se facha avec les ignorants, qui avaient les oreilles longues comme les ânes.' - Qu'ils ne le savaient pas que le télégraphe portait les nouvelles d'un lieu à l'autre ; ceci se passait parce que dans le fil il y avait une certaine substance comme dans le sarment de vigne, et de la même manière on tire la pluie des nuages, et ils l'emportent au loin, où il y en avait plus besoin ; ils pouvaient aller le demander au pharmacien qui l'avait dit ; et pour ceci ils nous avaient mis la loi qui dit : qui rompt le fil du télégraphe va en prison. Alors même don Silvestro ne sut plus que dire et mit sa langue dans la poche.
    " Saints du Paradis ! on devrait leur couper tous ces poteaux du télégraphe, et les jeter dans le feu ! " commença Maître Zuppido...

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