lundi 30 janvier 2017

Et le souffle devient signe

Mon père ne m'a pas légué des meubles ou des bijoux, mais des bâtons d'encre. Ils sont pour moi un trésor de famille plus précieux que l'or. Tous les matins, je calligraphie pour me calmer, pour chasser l'inquiétude et entrer dans la danse de la vie. Cette pratique quotidienne m'est devenue indispensable, comme une prière intérieure. Chaque jour, il faut partir de la feuille blanche, plonger en soi, se mettre en quête de vérité et de beauté. Venues du plus profond de moi même, ces créations dessinent en quelque sorte le portrait de mon âme.
François Cheng
Et le souffle devient signe

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