J 'ai le sentiment (...) d'avoir très peu vécu à l'endroit où mon corps se trouvait. J'ai passé la majeure partie de ma vie ailleurs, dans un espace blanc reculé. Il ressemble à l'écran que déroulait mon père pour y projeter les diapositives de notre vie familiale, la preuve qu'elle était bien réelle, des pièces à conviction dans une boîte en plastique.
Monica Sabolo
La vie clandestine
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