samedi 12 mars 2022

État d'âme

Je photographie tout ce qui me surprend. Si rien ne me surprend, je ne photographie rien. C’est encore la surprise quand je reprends mes négatifs. Travailler sur ses archives, c’est accepter son travail comme il est ou a été. Il y a des choses bien, et d’autres moins bien, mais ce n’est pas un poids. Tout se renforce, ce que tu aimes comme ce que tu détestes. Cela renforce le sens de ton œuvre, son empreinte, cela la consolide. La photographie est une matière vivante. Écouter, voir, lire, voyager, mes images sont la somme de toutes mes connaissances et de mes pensées. Et, en fait, c’est mon âme qui se retranscrit en images…
Graciela Iturbide

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